Comme qui dirait que la sexualité a bien ses côtés négatifs. En tous cas, ce ne seront pas ces adeptes du Shibari, une pratique sexuelle ancestrale japonaise, qui nous démentiront. Les faits se sont déroulés à Rome, en Italie. Federica et Paola, 2 étudiantes de 23 et 24 ans et Soter Mulé, un ingénieur de 42 ans, tous trois amateurs de sado-masochisme s’adonnaient régulièrement à la pratique du bondage (pratique érotique consistant à immobiliser le corps de son partenaire généralement au moyen de cordes) et du shibari (« attaché lié » en japonais : une antique technique japonaise de bondage).
Ce soir, les trois amis décident de s’adonner à quelques scènes érotiques. Malheureusement, le jeu virera au drame: Soter Mulé (qui avait préalablement suivi des cours d’art du ligotage) attache les deux jeunes femmes en appliquant les principes du shibari. L’homme enroule la corde autour du cou des jeunes filles et leur ligote les mains derrière le dos. Paola et Federica sont suspendues en l’air, dos à dos et le moindre mouvement de l’une provoque une secousse qui fait suffoquer sa partenaire. A noter que c’est cette suffocation, à la limite de l’évanouissement, qui provoque l’extase sexuelle.
Le jeu tournera mal car l’une des deux filles s’évanouit, son poids déstabilise alors le fragile équilibre et provoque l’étranglement de l’autre. Malgré les efforts de Soter pour trancher la corde au plus vite et appeler les secours, Paola est agonisante et Federica dans le coma. L’ingénieur de 42 ans sera ainsi inculpé d’homicide par imprudence et placé en détention. Il se dit « désespéré.
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