Accessoires de mode ou objets libertins pour obsédés sexuels ? Que penser de tous ces sex toys qui surgissent un peu partout sans aucune gêne ?
L’utilisation d’objets comme outils est l’une des
caractéristiques de l’espèce humaine. Mais si nous en admettons le
principe quand il s’agit de nous faciliter la vie quotidienne, pourquoi
le contesterions-nous en ce qui concerne la sexualité ?
Stimuler ses zones érogènes
Godemichet, vibromasseur, anneau pénien, boules de
geisha… les sex toys constituent une grande famille d’objets sexuels.
Ils servent à jouer avec sa sexualité, à s’explorer, à stimuler ses
zones érogènes, à découvrir ce qui fait du bien, à jouir… Bref, ils
apportent une grande variété de sensations et de plaisirs différents, à
vivre seul(e) ou à partager avec son partenaire. Et oui, contrairement
aux idées reçues, ils ne sont pas l’ennemi de l’homme. Plutôt ses alliés
puisqu’ils rendent la vie sexuelle plus inventive.
Trois mille ans avant notre ère
D’ailleurs, ces accessoires sexuels ne datent pas
d’aujourd’hui. Trois mille ans avant J.-C. en Grèce et en Asie Mineure,
les marins et guerriers laissaient à leur femme en partant des objets
phalliques (olisbos), pour qu’elle puisse se satisfaire en leur absence.
Les anneaux péniens ou "cockring" ont, eux aussi, une longue histoire.
On en a retrouvé dans la tombe d’empereurs chinois deux mille ans avant
notre ère.
![]() |
olisbos en bois Japon |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire